Un spectacle qui ne donne pas le bourdon
Tellement mieux qu'à la télé
Nos lavandes… Imaginez encore les papillons De l'avoir abandonnée Concocté par les hommes Ne peut rivaliser.
Abeilles et bourdons les adorent.
Les guêpes, pourtant carnassières, y viennent aussi puiser.
Et même des frelons,
Qui dorment en équilibre sur les plus hautes fleurs.
Au petit matin,
Si vous secouez la branche,
Ils se retrouvent à terre
Dans l’allée du jardin.
Délivrés de Morphée,
Ivres de senteurs,
Ils s'étirent
Là où ils sont tombés.
Comme des bébés
Qui papillonnent d'un épi l'autre
Se posent et plantent leur trompe dans la fleur.
Ouvrent et referment leurs ailes
Au rythme d'une respiration
Silencieux
Parmi les bruissements,
Le ballet qu'il nous offre est saisissant.
Demandez pardon à votre télé
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