Non !
Sonnée pour le compte...!
J'ai à faire mes comptes, aujourd'hui. Mes comptes de ménage. Les retraites d'une part, les usages de l'autre. Ca compte de faire ses comptes. On sait mieux où l'on en est. On peut faire des projets, immédiats, ou lointains, se faire plaisir avec des riens ou se retenir un temps pour des projets plus grands.
Dimanche, j'ai fait scrutateur au dépouillement des bulletins des oui et des non. J'ai fait des comptes. Au bout du compte, le compte n'y était pas. A moins de devenir la Suisse ou la Principeauté de Monaco, on peut se demander comment la France va vivre dans le monde, en refusant de devenir une partie intégrante d'Europe.
Préserver l'assistanat, c'est sur quoi les Français semblent avoir compté. Marre d'avoir à se battre, de recevoir des coups. Ils ont baissé les bras.
A mon âge, ce qui pourrait (égoïstement) seulement compter, serait de finir en beauté.
Mais j'ai eu d'autres âges, dont je me souviens. Quatre ans en 1939, dix en 45. Vingt ans à la guerre d'Algérie. Je me suis battu ! Pas à la guerre : pour réussir ma vie.
La France a dit non ! Qui se battra à la place des Français pour faire le bonheur de ses enfants de demain... ? Dors, peuple de France. Tu t'es retiré en chrysalide, un jour tu renaîtras... en quoi ? L'Histoire l'apprendra aux enfants de tes petits enfants !