La Grande Bravade du 17 mai
Le cortège du matin du 17-
La Bravade se détoule sur trois jours, je ne parlerai cette année que des participants à la procession du matin du 17, à chaque jour suffit sa joie.
A 11 heures, l'église Saint Roch libère son flot de fidèles, le défilé s'organise, porte-Croix en tête.
Vient ensuite le corps de Bravade. Cent quatre vingt hommes et garçons en tenue de Mousquetaires ou de marins, de femmes et de filles en costumes historiques de Provence, qui accompagnent les autorités, civiles, militaires et religieuse. Dont le Maire de Pise qui fait chaque année le voyage (un jour, je vous dirai pourquoi...) La plupart ont un bouquet de fleurs rouges et blanches mélées de quelques feuilles qui ajoutent du vert aux deux couleurs primaires. Un bouquet acheté à l'entrée de l'église, béni durant l'office, que les plus fervents déposeront auprès du buste de Saint-Tropez qui trône sur leur cheminée.
Dans la procession également, les Gardes-Saint. Huit jeunes hommes robustes, quatre Tropésiens et quatre Pisans (je vous dirai un jour pourquoi...) qui portent le buste de Saint-Tropez à tour de rôle sur leurs épaules. Les "bénévoles" portent les autres bustes : Saint-Pierre, Saint-Roch, Sainte Ursule...
Une procession toute en musique, que j'évoque aujourd'hui.
Je dirai que ce sont des fifres et tambourins sans connaître les vrais noms. Je crois voir un couple de bergers, jouant du pipeau d'une main, maniant la baguette de l'autre, qui rythme la pastorale...
Depuis combien d'années celui-ci rejoue-il le même air avec la même passion...?
Les bouquets bénis : oeillet rouge et oeillet blanc cernés de feuilles de haie protègent le tambour et son tambourineur (là, je suis sûr du nom de l'instrument)
Peut-être que c'est celui-là qui joue du fifre...? Bouquets bénis sur épaulettes, on le sait habité d'une mission.
Suite et fin vendredi matin