Les tops de Hambourg : guère !
La reproduction des topinambours
La Maman topinambour vit sans queue, mais avec toute sa tête.
A l'inverse du Papa, qui pense plutôt avec sa queue,
Qu'il a longue et courbée
Comme une baguette de coudrier.
Son ventre est moins généreux que celui de l'épouse.
J'ai eu la chance, dans mon jardin, de pouvoir reconstituer une famille au grand complet.
Tout à gauche, le garçon, à la droite de sa mère.
Puis la Maman, que l'on dirait encore grosse mais qui ne l'est pas.
Son apparente opulence n'est que sagesse de la nature,
On doit prévoir grand pour accueillir des enfants...
Et puis la fille, facile à reconnaître,
A la taille de son ventre
Et son absence d'apendice arrière
Enfin le maigrichon Papa,
Qui n'est là que pour semer
Laisse le poids de la récolte à d'autres.
Tout dans la queue et le ventre tout creux
A droite sur la photo, le dernier petit.
Les bébés topinambours naissent en oeufs,
Sans coquille autant que sans tête ni queue.
Pendant la dernière des guerres en France,
On élevait des lapins en clapiers,
Des poules en cours grillagées
Et un cochon dans sa soue
Pour qu'aucun reste ne se perde.
Et bien sur, dans le jardin,
Qui gagnaient chaque année
Sur les autres légumes
Nos familles topinambours
Qui croissaient et multiplaient
Plus vite qu'aucun autre tubercule.
La sauce de ragoût leur donnait de son goût
Que le râble rôti égoiste gardait pour lui.
En quantité, le topinambour était le top de notre jardin
C'était un légume de guerre qu'à la maison
Parents et enfants s'accordaient à dire
Que l'on ne l'aimait guère