Tristes surprises de retour
Les ans se suivent, ne se ressemblent pas
L'an dernier, quand je suis rentré de mes "vacances" de mai, j'ai rédigé une note pleine de reconnaissance pour le petit monde qui m'attendait : le rossignol à queue rouge, les tourterelles et leurs glrrrouglrrrous , le merle débonnaire, enfin, tous les amis de mon jardin... et tous les fruits que j'ai cueilli....
Rien de pareil à ce retour. le ciel gris, les étourneaux qui se chamaillent les dernières cerises, les noyaux sous l'arbre, les queue qui restent accrochées, les limaces qui dégustent les fraises.
Et l'espoir que j'avais de naissances d'oisillons dans mon garage déçu...
Sous le nid de mes rossignols des murailles, des brins de leur travail, d'herbes et de mousse tombés, comme si le couple en était venu à se quereller jusqu'à se battre comme des chiffonniers. Pas d'éclats de coquilles d'oeufs donc pas de naissance, et pas de parents à m'attendre.
Quand j'ai ouvert la porte, un couple d'autres oiseaux, des hirondelles, folâtrait sous les solives. Elles avaient "fienté" sous un ancien nid. Sans, apparemment, l'avoir retravaillé : j'aurais vu la boue fraîche ajoutée à l'ancienne, la couleur est différente. Je n'ai pas compris.
D'ordinaire, ce sont les petits qui font des cochonneries. Pas les parents...!
Or, comme sous le nid qu'avait adopté mes rossignols, aucune coquille vide n'était venu joncher le sol. Donc : pas non plus d'enfants nés... et pourtant des fientes en veux-tu en voilà !
Si je vous dis que notre voiture, de huit ans d'âge, nous a làché trois jours avant de partir en vacances et qu'on a dû en acheter une nouvelle, presque neuve, vous comprendrez peut-être que j'ai refermé l'ouverture que j'avais ménagé avant mon départ pour laisser libre accès aux supposés futurs parents.
Même quand on aime les oiseaux, il y a des choix qui sont à faire.
Pour ce qui est des fruits, adieu le clafoutis. Si le temps se remet, il reste assez de fraises à grossir pour s'en régaler ces prochains jours. En attendant, je viens d'éplucher deux kilos de rhubarbe.
L'an dernier, quand je suis rentré de mes "vacances" de mai, j'ai rédigé une note pleine de reconnaissance pour le petit monde qui m'attendait : le rossignol à queue rouge, les tourterelles et leurs glrrrouglrrrous , le merle débonnaire, enfin, tous les amis de mon jardin... et tous les fruits que j'ai cueilli....
Rien de pareil à ce retour. le ciel gris, les étourneaux qui se chamaillent les dernières cerises, les noyaux sous l'arbre, les queue qui restent accrochées, les limaces qui dégustent les fraises.
Et l'espoir que j'avais de naissances d'oisillons dans mon garage déçu...
Sous le nid de mes rossignols des murailles, des brins de leur travail, d'herbes et de mousse tombés, comme si le couple en était venu à se quereller jusqu'à se battre comme des chiffonniers. Pas d'éclats de coquilles d'oeufs donc pas de naissance, et pas de parents à m'attendre.
Quand j'ai ouvert la porte, un couple d'autres oiseaux, des hirondelles, folâtrait sous les solives. Elles avaient "fienté" sous un ancien nid. Sans, apparemment, l'avoir retravaillé : j'aurais vu la boue fraîche ajoutée à l'ancienne, la couleur est différente. Je n'ai pas compris.
D'ordinaire, ce sont les petits qui font des cochonneries. Pas les parents...!
Or, comme sous le nid qu'avait adopté mes rossignols, aucune coquille vide n'était venu joncher le sol. Donc : pas non plus d'enfants nés... et pourtant des fientes en veux-tu en voilà !
Si je vous dis que notre voiture, de huit ans d'âge, nous a làché trois jours avant de partir en vacances et qu'on a dû en acheter une nouvelle, presque neuve, vous comprendrez peut-être que j'ai refermé l'ouverture que j'avais ménagé avant mon départ pour laisser libre accès aux supposés futurs parents.
Même quand on aime les oiseaux, il y a des choix qui sont à faire.
Pour ce qui est des fruits, adieu le clafoutis. Si le temps se remet, il reste assez de fraises à grossir pour s'en régaler ces prochains jours. En attendant, je viens d'éplucher deux kilos de rhubarbe.