Le point du jour de l'écriture
Concrètement...
Me suis aperçu en couchant sur le papier l'ouvrage en projet qu'il lui arrivait de chevaucher des écrits antérieurs. Craignant que César lui demande de lui rendre ce qui lui appartient, je les ai regroupés et les ai fait relier. Solidemennt, (enfin, c'est ce que j'ai demandé au relieur) afin qu'aucun ne se laisse griser par le chant des sirènes...
Ca me fait quelques petits volumes, que je n'imaginais pas.
Tout d'abord, écrits par ma Maman, bien avant que je sois né : "Le Cahier" d'écolier... Des souvenirs d'adolescente rurale qu'elle a été, des années 1900 à celles de la mal nommée "grande guerre". Ecrit dans sa 90ème année, j'en ai tiré un petit livre qui témoigne de ce temps passé.
64 pages A5
Venu longtemps après et pourtant déjà loin, un reportage photos de ma présence forcée en Algérie en 1955 : "L'Algérie, c'était un beau pays". Une petite centaine de photos légendées : des paysages, de Bône à Tébessa, du cours Bertagna au djebel Mezloula. Un peu d'images de soldats, de chameaux, d'oueds, de gourbis et de mechtas, de djellabas ...
70 pages A4,
Séparément, le livre témoignage "Chers Parents". L'intégral des lettres à mes parents, que quelques-un(e)s d'entre vous connaissent déjà. Des pages qui disent ce qu'on nous a fait faire là-bas.
En vingt-cinq mois, plus de trois cents lettres de courrier disent au jour le jour ce qu'un appelé a pu penser de l'usine à soldats de Haguenau, des djebels et de l'herbe à chameaux...,
292 pages A5
Plus écrits mais qui restent très libres, deux recueils de textes moins prosaïques, sélectionnés parmis ceux parus sur mon blog.
Je les ai titrés : "La Petite Fille en vert" pour ceux de l'année 2005, et "Les poulets du bord de mer" pour ceux de 2006.
100 pages A5 pour la petite fille
82 pour les poulets.
Ce qui me fait cinq petits bouquins dans ma bibliothèque personnelle, tirés chacun à quelques exemplaires...
Restent à remettre en forme et à relier : "Mes vacances au Prieuré", "La Fugue " et le petit dernier, sur lequel j'ai encore beaucoup à travailler...
Mais là, les vacances sont arrivées. Comme celles des programmes télé et celles de l'appareil judiciaire : ça va mettre en sommeil un moment...
Je garde une pensée pour ceux et celles qui vont travailler pour le plaisir des autres, à qui je souhaite bon courage, et plus encore à ceux et celles en recherche d'emploi...
Ma génération a vécu la guerre, la leur le sous emploi. Il présage de retraites moins dorées que les nôtres.
Très bonnes vacances à tous.
Chaque semaine je passe vous voir et vous laisse toujours mon mot du vendredi