Fondre ou morfondre, ne pas confondre...
Qui saura la misère des bateaux d'hiver
Qu'il semble doux, en hiver, pour un bateau de mer,
D'attendre les chaleurs,
Sur l'eau d'une rivière.
Ceux-ci sont amarrés, à deux pas de Méditerranée.
A l'embouchure de la rivière Argens,
Tout près du port et des plages de Fréjus
Qu'il est bon de se laisser aller au bain de siège
Quand le besoin s'en fait sentir,
Sans personne sur le dos
Ni qui vous fouaillent les entrailles.
Sauf à savoir ne jamais abuser,
Comme celui-ci, qui s'est laissé aller
Bien pauvre le voilà,
Qui s'est tant détrempé
Que le voici fondu,
Comme bonbon en sirop,
Yeux carrés crevés tout noirs,
Le ventre éviscèré par les poissons
Qui s'en sont fait une maison.
N'en est-il pas des hommes
Comme il en est des bateaux,
Certains s'épanouissant à ne rien faire
D'autres dépérissant
De ne pouvoir servir...?
Je ne suis pas sur de pouvoir passer beaucoup ces prochains jours. Demain, j'ai 800kms à parcourir pour remonter en Champagne. Et à nous réinstaller. Dans la maison, et au jardin. Après plus de deux mois d'absence, je pourrais bien avoir à faire qui me demande un peu de temps...
A tout bientôt quand même... dès que je le peux !