Notre jardin de Provence
Plus petit que celui de Champagne Aujourd’hui, j’ai à jardiner. Je ne dis pas que je vais le faire, mais j’espère.
Sur mon pied à terre de Provence, j’ai un petit jardin, plein sud, côté terrasse de la maison. Pas un bien grand comme autour de notre maison de Champagne : un petit, de la taille qui convient pour un pied à terre.
Déjà côté rue, dix mètres sur dix qui font à la fois, une cour, une allée, et de quoi donner à vivre à un magnolia qui fleurit blanc, deux camélias d'infloraison rouge, trois hortensias couleur classique - qui atteignent le mètre cinquante dès qu'arrive le mois de juin - huit superbes rosiers buissons, de Madame Meilland jaune et rose à Gilbert Bécaud plus pourpre, plus une haie d’arbustes - dont les fleurs rappellent celles du jasmin et le parfum celui de la fleur d'oranger - qui nous isole du trottoir sur le devant et d’un couple de voisins charmants sur l'un des deux côtés .
Tout ça dans un petit jardin ? Oui, je maintiens : dix mètres de largeur, moins de vingt de profondeur…
Et encore, j'oubliais : qui n'a pas son oliver n'est pas bien intégré. On l'a donc aussi, planté petit depuis plus de vingt ans mis en forme par une taille de tous les printemps.
Tel qu’il est agencé, on le trouve harmonieux notre petit jardin, autour de son grand cyprès qui lui fait une ombre tournante comme celle de l’aiguille qui donne l’heure sur un cadran solaire.
Tous les ans, des plants sont à remplacer.
Hier, on s’est arrêtés chez Rochietta. Une jardinerie Vilmorin, sur la route de Sainte-Maxime. Dans la région, on dit « Rochietta », ça fait plus sérieux et moins parisien que Vilmorin.
Et j’ai donc à planter : un romarin, cinq lavandes (dont une de race qui m’est étrangère), et quatre lauriers roses, (dont un dont l'étiquette dit qu'il fleurira rouge intense…)
Alors pour le jardin, ce sera "aujourd’hui peut-être, ou alors demain"... il a fait grand soleil hier...