problêmes ponctuels et technique photo
Ca ira mieux demain...
Aujourd'hui, comme hier... et peut-être bien demain, j'ai ... j'ai eu, j'aurai, des problêmes de connexions...
Pas trop, je peux émettre. Mais seulement chez moi. Je vais encore avoir à rattrapper deux ou trois jours de retard pour aller vous lire et même pour seulement vous voir.
J'en profite pour dire à ceux ou celles qui se posent des questions sur ma photo du 22 septembre : "SI PRES DE MON CYPRES", comment l'image est née.
Rien de mystérieux ni de sophistiqué... François est trop gentil.
Déjà, pour photographier le soleil, avec un numérique tout comme avec un argentique, le moins que l'on puisse faire est de le regarder en face.
Reste à le faire entrer dans la boîte.
Avant d'appuyer sur le déclencheur, deux questions seulement doivent être posées : Qelle vitesse privilégier, et quelle ouverture demander au diaphragme ?
Sachant que
1.) plus la vitesse est grande, plus les bougés (du photographe ou du sujet) n'entraîneront pas de flou
2.) plus l'ouverture du diaphragme est petite, plus la profondeur de champs sera grande,
On devra donc composer en jouant sur l'ouverture du diaphragme pour avoir, (si tel est l'intention,) à la fois un premier plan et l'infini nets, et sur la vitesse d'obturation pour que l'infini aparaisse sans "bougé" . (A défaut de mouvements du sujet, -le soleil n'est guère suceptible de sautes d'humeur inopinées- le preneur d'image n'est pas de marbre .Sa respiration ou le battement de son coeur pourrait se voir, malgré le stabilisateur d'images de l'appareil .
Ainsi donc, la photo du soleil qui mord les branches de mon cyprès a été prise dans lesconditions suivantes ;
Le 6 août 2006 à 10 heures 37
Avec unCanon PowerShot S2 IS
Au 1/1000ème de seconde
à f/6,30 de diaphragme,
La distance focale est de 6,10mm, soit un équivalent argentique d'environ 35, autrement dit : grand angle
Ca peut paraitre aussi savant pour le profane qu'élémentaire pour le professionnel, et ça n'apporte rien de plus à l'un qu'à l'autre.
Ormis de rappeler que la vitesse et l'ouverture sont les deux mammelles desquelles le photographe tire ses plus belles photos.
J'ai bien dit "le photographe". Je me fie beaucoup plus au hasard, il lui arrive de me faire un cadeau...