Cogolin du Var (6/6)
Souvenir cogolinois...
On y cultive encore le souvenir. Plein centre ville, la propre petite fille de Jules Muraire vous attend pour vous parler de son grand-père. Mais si vous connaissez : à l’écran, on l’appelait Raimu…
C’est avec sa maman qu’Isabelle a crée le musée, en 1989. Si vous êtes curieux, elle se fera un plaisir de répondre avec passion à toutes vos interrogations.
On a dit de Raimu, que l’on voit ici au côté de Fernadel, qu’il était pingre et
que son mauvais caractère allait jusqu’à la mauvaise foi… : que nenni !
Raimu, un homme plein de bon sens
Certes, il ne mâchait pas ses mots pour dire haut et fort ce que chacun peut penser sans oser l’exprimer, mais de là à le décrire radin et difficile à vivre, il y a un pas si large que sa petite fille ne pourrait le franchir.
Raimu adorait les voitures. Piètre conducteur, il s’était offert une grosse Packard dont il était très fier.
De Bandol où il demeurait, à Paris où il avait souvent à se rendre, il empruntait la fameuse nationale chantée par Charles Trenet.
Un jour, à hauteur de Mâcon, il eut un grave accident.
La Packard calcinée, lui blessé, il fallut l’hospitaliser sur place où on dû l’opérer.
Son ami Marcel Pagnol avait fait le déplacement pour lui faire une visite de soutien.
Juste avant d’entrer en salle d’opération, Raimu lui demande :
- Passe-moi donc la bouteille de whisky qui est sur la table de nuit
- Non monsieur Raimu. Vous n’y avez pas droit, l’admoneste l’infirmière
- Tu vois comment on me traite ici… ? Madame, je plains votre mari… !
- Je ne suis pas mariée !
Alors Raimu, du tac au tac : "Tant mieux pour lui !"