Cogolin du Var (5/6)
Des villageois font aussi tapisserie... et d'autres des anches de roseaux.
On fait encore des tapis sur des métiers Jacquard :
la Manufacture date des années 20, mais on ne visite plus les ateliers.
Par la fenêtre entr’ouverte, j’ai vu deux dames, déjà âgées, qui tiraient l’aiguille en parlant du passé.
On y tisse aussi des "tuftés", une technique moins ancienne.
Pour qui n’aurait pas l’occasion de venir à Cogolin, il peut trouver ces tapis ailleurs : au Grand Trianon, à l’Elysée…. Et même, pour qui serait trop éloigné de France, à la Maison-Blanche… Le Président « junior » et Madame en foulent de très beaux, qu’ont foulés les parents de l'élu avant eux.
Chez Rigotti, on fabrique des anches d’instruments à becs à partir de roseaux varois. Elles s’exportent dans le monde entier, les plus grands instrumentistes les utilisent,
A Cogolin, on est loin de l'animation vacancière et des gesticulations des gentils animateurs de ClubMed... On est maçons, électriciens, dépanneurs, frigoristes ou piscinistes... Artisan ou commerçant, compagnon, vendeur, coiffeur, boulanger ou charcutier... Cogolin est resté un village.
On vit ici 365 jours chaque année… et même plus une fois tous les quatre ans.