Cogolin du Var (2/6)
Cogolin au fil des rues
Trop éloignées du sol, des mains vertes ajoutent de la couleur au ciel
Venant de la plaine, on passait sous ce porche pour aller au moulin
La taxe pour moudre le grain était perçue ici, au portail du Piquet.
On peut supposer que les attelages, ânes et mulets,
peut-être quelques chevaux, qu’on imagine légers,
attendaient au « piquet » entre la montée du grain
et la redescente de farine
La rue est en pente, le pavement de guingois.
Elle s’est appelée « rue du Piquet » puis rue « Rompe Cul ».
Nom qu’on lui a laissé : des chiens facétieux piègent
le promeneur distrait de reliefs visqueux
déposés sur les quelques plaques de bitume épargnées par
le ruissellement des eaux des jours d’orage.
Je vous ai quand même laissé le téléphone de la FIDUCIMO ,
la maison est à vendre. Elle ne doit pas être bien chère : il y a des travaux… !
L’impasse dessert trois portes auxquelles on accède, chacune,
par un petit escalier, de trois marches à pas plus d'une dizaine...
à suivre...