Les ruelles de mon village
Ah! qu'elles sont jolies les ruelles de Pourquoi "Pays"...? Une ruelle, ça permet aussi le passage ombragé entre deux voies plus grandes. Celle-ci va de la Grande Rue à la rue Basse.
mon pays ...
Mais parce qu'au temps de l'aménagement de ces ruelles, le village n'était peuplé que de "paysans". Qui se saluaient, quand ils se rencontraient, sous l'uniforme ou sur les foires à bestiaux, par le nom propre qu'ils avaient en commun : "Pays". Ils auraient pu se dire "Pinois", le vrai nom propre des habitants du village, mais non, sortis de leur finage, ils s'appelaient pays".
Mais venons-en aux pourquoi de nos ruelles. Pourquoi celle-ci ici et cette autre là. Celle que l'on voit tout à côté tourne à droite à son bout, puis à gauche et rejoint un ruisseau qui irrigue les plates bandes des jardiniers amateurs.
Une ruelle, ça permet aussi d'être chacun chez soi, séparé par une petite allée moins large que l'essieu d'une charrette, pour que l'on n'y passe qu'à pied
Une certaine autre ruelle, bordée de haies fleuries et d'arbres centenaires qui lui font un tunnel, est dite des Amoureux...
Pas celle-ci. Regardez bien en bas à gauche. C'est le caniveaux qui écoulait encore, au temps de mes parents, l'eau du haut du village vers le bas. L'eau propre des giboulées, l'eau courante des jours de pluies, l'eau stagnante des usages domestiques.
En été, par temps lourd, on savait à l'odeur qu'un orage se préparait.
Regardez encore mieux ! Tout au fond, plus loin que la ruelle mais dans l'axe, vous verrez une boule jaune au-dessus d'une haie :
C'est notre forsythia