La patate chaude
M e r c i K h e y . . .
Kheyliana vient de se débarasser de la patate chaude que Spike lui a lancée en la renvoyant dans les jambes de quatre de ses liens. J'en suis : merci !
Je dois citer dix titres de musique qui m'ont marquées, dire leur signification sentimentale et l'anecdote qui va avec... et passer le bébé à quatre de mes liens à qui je demande déjà pardon de leur imposer mon choix.
Voici donc ce qui me vient à l'esprit, spontanément et dans le désordre, (sauf erreur ou ommission) :
La Bamba : jeunes mariés, ma toute jeune épouse et moi l'avons dansée à une fête de village jusqu'à tard dans la nuit. Le lendemain, elle passait son pemis : elle l'a eu !
Mes mains, de Bécaud, parceque je l'ai chanté, ado, à une fête de Catherinettes dans l'atelier de mon père. Le jouet bourré était un métier surtout féminin : j'étais le seul "apprenti masculin" parmi les "apprenties" féminines de mon âge...
Travailler encore (Les Mains d'or) de Bernard Lavilliers : un hommage au travail manuel de mes anciens et parceque je suis resté, moi aussi, un "manuel" et que j'ai plus que du respect pour les gens qui pratiquent encore ces métiers là
Les roses blanches : Ca me rappelle ma mère qui chantait Berthe Sylva aux noces de familles. Un oncle ténor chantait des fois patriotique et des fois "La foire aux nichons..." On vendait la jarretière pour les cuisinières, le café était servi, les hommes fumaient une "roulée", la pipe ou un cigare : c'était la fête...
La vie Théodore (Et si le ciel était vide) c'est peut-être pas le titre exact, mais c'est la question que ceux qui croient avoir plus de raisons de croire ce qu'ils croient que ceux qui croient autre chose qu'eux et qui n'en démordent pas, pourraient peut-être se poser
On a le droit, de Balavoine, un très beau texte, qui encourage ceux "qui sont différents" à ne pas baisser les bras : "c'est pas perdu d'avance, la différence..." Sûr que c'est plus facile de brûler des voitures dans la rue que de travailler en voirie ou de ramasser des poubelles mais sûr aussi qu'il y a plus de dignité à gagner à se rendre utile qu'à crier à l'aide
Jeff, de Jacque Brel... parce qu'on est sur le trottoir avec ses marginaux quand le copain essaie de relever le poivrot. Comme on est avec lui quand il attend Madeleine ou qu'il reçoit Mathilde. Chaque chanson est un tableau dans lequel on se promène
Quand un soldat revient de guerre. Ca n'est pas du Boris Vian comme on pourrait le croire, mais du Francis Lemarque... C'est une chanson qui dénonce l'absurdité qu'il y a de faire la guerre :
"Quand un soldat s'en va-t-en guerre il a...
Dans sa musette son bâton de Maréchal
Quand un soldat revient guerre il a...
Tout simplement eû de la chance et puis voilà ! "
On chantait ça en douce dans les chambrées pendant la guerre d'Algérie
Avec le temps, de Léo Ferré, un texte dont il faut prendre le temps de savourer les mots
Et puisqu'en France tout finit, disait-on, par une chancon, je choisit le Petit bonhomme en mousse pour sa fraîcheur et la gaîté qu'il transmet à celui qui l'écoute sans se prendre la tête.
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Je m'aperçois que Khey avait parlé de "musique" et que j'ai choisi (à l'insu de mon plein gré) plutôt des "paroles" que des "airs". Bon, ben tant pis, je laisse comme ça.
Et voici sur qui c'est tombé pour prendre le relais, dans l'ordre de mes liens :
Micheline, avec l'espoir de redécouvrir des titres de mes jeunes années
Naturella, parce que la musique, c'est sa nature. Mais sans obligation d'achat, je sais son temps plus que compté.
Alexandre-Gabriel, pour des titres fancophones qui me font aujourd'hui défaut en France. Il nous faut des chanteurs Canadiens pour entendre chanter français...
Et Syl, pour les airs de ma région... (lol)
Passez les voir pour connaître les choix qu'ils feront.