Un réveillon de recueillement
La cabane du Noël-blanc
Au temps du temps que les petits enfants étaient moins grands,
je vous ai dit qu'ensemble on avait fait une cabane.
C'était en hiver 2002.
On la voit ici sous la neige, au beau milieu du parc.
Autrefois, quand moi-même j'étais encore bien jeune,
j'avais vu une noisette germer sur la terre mouillée.
C'était en sortie d'hiver, il y a bien longtemps.
Probable qu'à l'automne, un corbeau distrait avait ouvert le bec
pour chanter au renard son grand air préféré,
laissant tomber sa proie...
La Fontaine n'était pas "que" fabuliste.
C'est vrai que les corbeaux transportent de la nourriture par les airs. Notre noisette chue en est un gage, que régulièrement des noix du voisinage viennent nous confirmer.
Daccord, le noisetier, on ne le voit que peu sur ma photo,
caché derrière le premier plan de branches du prunier.
Mais on le devine.
Ce que l'on voit le mieux, c'est la cabane !
Ses perches de tilleul verticales cerclées de perches horizontales,
ses branchages tressés,
sa forme de "tipi"
(mais comment ça s'écrit ?)
qui rappelle un sapin.
On voit bien aussi sa porte qui vous attend pour réveillonner.
Ce sera un réveillon de neige immaculée,
De foi et de pureté,
Un réveillon
Sans dinde ni chapon, sans alcools ni desserts.
Un réveillon pour remercier.
Pour le service après-vente-santé,
pas de crise de foie à craindre,
de migraine ou de gu... de bois.
Quoi les petits bobos...?
Engelures ou pleurésie ...??
Ca se soigne à la foi... ! ! ! ! !